CNT 30 : S’unir pour résister ! Pour un syndicalisme révolutionnaire et autogestionnaire

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Loi sécurité globale : c’est toujours non ! SAMEDI 16 JANVIER A NIMES à 14H DEVANT LA PREFECTURE -

La CNT30 poursuit sa mobilisation contre la loi liberticide dite de « sécurité globale » qui contribue à instituer un peu plus encore un État policier.

Cette loi vise à élargir les champs d’intervention de la police municipale ou des agents de sécurité privée, à permettre pour les agents des forces répressives de l’État le port d’armes en dehors du temps de travail (y compris dans les lieux accueillant du public), à autoriser l’usage des armes pour les militaires « Sentinelle ». Elle ouvre la voie à une privatisation de la répression par l’élargissement des interventions des agents de sécurité du privé. Elle permet la généralisation de l’usage des drones et de la reconnaissance faciale dans le cadre du « maintien de l’ordre ».

Par ailleurs, afin de faciliter la surveillance massive de la population, le Ministre de l’Intérieur a signé trois décrets le 2 décembre 2020. Prétextant le passage de la surveillance à une nouvelle ère technologique, ces décrets actent le fichage administratif massif afin de collecter, conserver et traiter des données non plus en fonction d’activités (terrorisme…) mais en fonction d’opinions politiques, d’appartenances syndicales ou d’activités associatives.

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Nous ne lâcherons rien jusqu’au RETRAIT de la proposition de loi
dite de « Sécurité globale » !

Nos organisations se prononcent pour le retrait de la loi Sécurité Globale.

Comment admettre dans notre pays la surveillance permanente par drones avec reconnaissance faciale et archivage des données ?
Comment admettre qu’on octroie aux polices municipales, qui n’ont de compte à rendre qu’à leurs maires, et même à des polices privées des pouvoirs et des accès aux fichiers de la Police Nationale ?
Comment admettre ce décret 2020-1511 du 2 décembre dernier qui élargit la « Prévention des atteintes à la sécurité publique », non plus à la simple « appartenance » à une organisation syndicale ou politique, mais désormais aux « opinions » syndicales, religieuses ou politiques.

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