La CNT30 appelle à un rassemblement le mardi 8 mars 2022 à 18h00 devant le tribunal de Nîmes

Les femmes sont les premières à subir les inégalités économiques. Les secteurs, précarisés car féminisés, ont payé le prix fort des différentes vagues épidémiques et n’ont rien ou presque rien reçu en retour. La division genrée du travail continue de plus belle et les écarts se creusent. En 2021, l’écart salarial entre les hommes et les femmes est de plus de 15 % : il a augmenté durant la crise sanitaire. Le scandale des maltraitances en EHPAD montre que les infirmières et aides soignantes sont tenues de compenser les coupes budgétaires au bénéfice des actionnaires, et cela au détriment de leur santé physique et psychologique.

La précarité actuelle, accentuée par l’inflation exorbitante, va augmenter les difficultés financières des plus fragiles et donc des femmes qui occupent déjà majoritairement des emplois précaires mais essentiels. 2022 est une année de campagne présidentielle mais nous savons que l’État, ses lois et ses flics ne nous protègent pas et que seules les luttes payent. Alors organisons-nous contre le patriarcat. Refusons l’instrumentalisation de nos revendications et de nos combats ! Refusons que notre agenda politique soit dicté par les sorties sexistes des candidats, par les leurres féministes des candidates, et par les attaques racistes des groupuscules qui se prétendent hypocritement féministes.

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