La CNT 30 dénonce la répression anti-syndicale et du mouvement social qui s’amplifie depuis quelques années. A Nîmes, le vendredi 14 décembre, nous en avons eu encore une lamentable illustration avec la garde à vue dont ont été victimes deux camarades de Solidaires 30.

Ce jour-là, comme tous les matins depuis mardi 11 décembre, ces camarades se trouvaient aux abords du lycée Albert Camus (Nîmes), afin d’assurer une présence militante auprès des lycéen.es en lutte contre la réforme du lycée et du baccalauréat, ainsi que contre Parcoursup.

Ils ont été emmenés au poste en fourgon, toutes sirènes hurlantes et escortés par la voiture de la commissaire, pour une garde à vue de 10h.

Les motifs ? « Incitation de mineurs aux troubles de l’ordre public » et « outrage à personne dépositaire de l’ordre public », qui n’ont été suivis d’aucun chef d’accusation.

Il ne s’agit là que d’un prétexte pour diviser les composantes du mouvements social, tenter d’intimider les plus jeunes pour les décourager de se mobiliser pour leurs droits et contre des mesures iniques.

Comme nous avons aussi pu l’observer très récemment partout en France, les violences policières sont l’unique réponse d’un gouvernement qui reste sourd aux mouvements de colères populaires qui s’enchaînent face aux lois antisociales qui se succèdent depuis le début du quinquennat.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté la garde à vue de nos camarades de Solidaires 30 et apportons notre soutien aux lycéen.es mobilisé.es.

La CNT 30
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Tel : 07.68.34.32.20