Aujourd’hui, à Nîmes, Karine, une maman privée de la garde de ses enfants depuis près de quatre ans, est contrainte à une grève de la faim et de la soif pour tenter d’obtenir qu’on les lui confie à nouveau. Alors même qu’un rapport de la protection de l’enfance lui était extrêmement favorable et préconisait sans réserve le retour immédiat de l’aîné auprès de sa mère, la Justice vient d’entériner le maintien du garçon en placement pour quinze mois supplémentaires.
Après 20 jours de grève de la faim et 5 jours de grève de la soif, aucune garantie de voir évoluer la situation n’a été obtenue par cette maman. Les médias restent très discrets sur cette affaire.
Pourtant, le cas de Karine n’est pas isolé : de nombreux parents, pères et mères, tentent de faire valoir leurs droits et ceux de leurs enfants à une vie de famille paisible. Comment expliquer, qu’en 2021, des femmes et des hommes se retrouvent dans de telles situations, parfois même accusé·e·s à tort de maltraitance et de violence par ceux-là ou celles-là mêmes qui les ont violenté·e·s ou humilié·e·s pendant des années ? Leurs voix vaudraient-elles moins que celles de leurs ancien·ne·s conjoint·e·s ? Qu’est-ce qui peut expliquer un tel silence autour de ces situations dramatiques ? Comment peut-on décemment fermer les yeux face à une mère ou un père qui sollicite la Justice au péril de sa vie pour retrouver la garde de ses enfants ?
Nous reproduisons ci-dessous le tract diffusé par Karine et ses soutiens pour alerter sur la situation des parents désenfantés.
Nous invitons les médias à briser le silence autour de cette situation dramatique.
Nous exigeons une Justice impartiale pour Karine et pour les autres parents dans des situations analogues.
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