Certes il n’y avait rien à attendre d’un remaniement ministériel décidé par le président d’une démocratie représentative en crise et d’une Cinquième république agonisante… Mais nous avons tout de même été choqué·e·s !
Alors qu’il avait annoncé que l’égalité entre les femmes et les hommes serait la « grande cause du quinquennat », le président de la République a accepté la nomination de deux ministres emblématiques de la toxicité du patriarcat :
Gérald Darmanin est nommé ministre de l’Intérieur. Ancien militant du RPR, catholique traditionaliste et homophobe, proche de La manif pour tous, il fait aujourd’hui l’objet d’une enquête pour viol, harcèlement sexuel et abus de confiance. Quelles garanties peut-on avoir concernant la liberté de l’enquête et l’indépendance de la Justice dans les procédures qui vont le concerner ?
Éric Dupond-Moretti est nommé garde des Sceaux, ministre de la Justice. Opposé à la création du délit d’outrage sexiste au prétexte que certaines femmes aujourd’hui « regrettent de ne plus être sifflées », cet avocat a largement contribué au maintien de la culture du viol en n’hésitant pas à stigmatiser les victimes de tels crimes dans ses plaidoiries.
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