Des militant·e·s antifascistes ont été agressé·e·s par les soutiens d’Éric Zemmour. La police nationale est intervenue pour les protéger…
Comme l’avait annoncé la presse, les sympathisants du parti d’extrême-droite « Reconquête » portant la candidature d’Éric Zemmour à la prochaine élection présidentielle étaient réunis vendredi 21 janvier à 18h30 à la brasserie La Grande Bourse à Nîmes.
Une soixantaine de militant·e·s opposé·e·s aux idées racistes, sexistes et ultralibérales de ce candidat se sont réuni·e·s pacifiquement devant la brasserie pour faire entendre leur voix. Iels ont entonné des slogans antifascistes et déployé une banderole portant le slogan « Ce n’est pas l’exclusion ni le racisme qui vont régler les problèmes de faim de mois ». Iels ont très rapidement été sauvagement agressé·e·s par les nervis de « Reconquête », dont certains membres notoires de la Ligue du Midi : ceux-ci ont arraché la banderole, ont aspergé abondamment leurs opposant·e·s de gaz lacrymogène et ont roué de coups de pieds un camarade à terre.
Les forces répressives de l’État se sont rapidement déployées sur les lieux pour établir un cordon afin de protéger… les agresseurs, qui se sont retranchés dans la brasserie sans être inquiétés.
Les événements ont été filmés et plusieurs vidéos ont été mises en ligne sur les réseaux sociaux :
https://twitter.com/LaMuleMedia/status/1484594397320785926
https://twitter.com/Adrien_arbl/status/1484603598973673475
https://twitter.com/Adrien_arbl/status/1484603598973673475
Contrairement à la lecture proposée par la presse, il ne s’agit pas d’ « une bagarre entre pro et anti Éric Zemmour ». Il s’agit bien d’une agression violente par des nervis d’extrêmedroite visant des militant·e·s venu·e·s faire entendre leur opposition aux idées d’Éric
Zemmour. Il est inadmissible de mettre dos à dos une expression politique pacifiste et une agression physique violente par un groupuscule aux méthodes et à l’idéologie fascistes.
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